Le Séneçon du cap Senecio inaequidens espèce envahissante

Le Séneçon du cap   Senecio inaequidens

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La distribution du séneçon s’étend à travers l’Europe. Elle est surtout problématique en régions méditerranéennes. L’espèce ne semble coloniser que des sites perturbés. A l’heure actuelle, elle ne se développe pas dans des habitats de grand intérêt écologique. Son impact sur les écosystèmes est donc modéré. Néanmoins, l’espèce est capable de former des tapis denses qui empêchent le développement de la flore indigène. De plus, les racines du séneçon sécrètent des toxines qui inhibent la germination des autres graines, supprimant ainsi tout en concurrence végétale.

Reconnaissance

Plante formant des touffes arrondies, d’une hauteur de 30 à 150 cm. Tiges glabres et grêles, nombreuses, très ramifiées dès la base et légèrement ligneuses. Feuilles persistantes, alternes, simples, linéaires, parfois irrégulièrement dentées, à nervure centrale saillante.

Le Solidage du Canada Solidago canadensis espèce envahissante

Le Solidage du Canada   Solidago canadensis

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Impact

Les solidages sont considérés comme des envahisseurs agressifs. Ils peuvent former des peuplements denses et mono spécifiques qui freinent le développement de la flore indigène et diminuent la diversité végétale. Ils peuvent coloniser des habitats de grand intérêt biologique comme les zones humides et les pelouses sèches. Une fois installés, ils dominent la végétation pour de longues périodes et empêchent souvent l’implantation d’espèces ligneuses. Le long des cours d’eau, les solidages nord américains peuvent se trouver en compagnie d’autres espèces invasives inféodées à ces milieux, comme la balsamine de l’Himalaya, la berce du Caucase, la renouée du Japon, le topinambour, ou encore les asters nord américains (Aster lanceolatus, A. novi-belgii, A. salignus), avec lesquels ils présentent des similitudes en terme de biologie et de stratégie d’invasion

Reconnaissance

Plante herbacée vivace pouvant atteindre 2 m de hauteur. La tige est velue et se prolonge en une tige souterraine (rhizome) peu ou pas lignifiée produisant plusieurs racines adventives denses et minces. La plante possède des feuilles alternes lancéolées a 3 nervures longitudinales. Les limbes foliaires sont, sur la face inferieure, pubescents et de couleur vert franc. Les fleurs sont regroupées en capitule jaune formant de larges panicules a l’extremitée des tiges. Les fruits appelés akènes mesurent environ 1 mm de longueur et possèdent dans leur prolongement un pappus blanc (3mm de long).

Aster à feuilles lancéolées Aster lanceolatus Willd espèce envahissante

Aster à feuilles lancéolées    Aster lanceolatus WilldImage2

Impact

Ils peuvent envahir des sites de grand intérêt écologique comme les zones humides. Etant donné leur forte aptitude à la multiplication végétative, ils peuvent former des populations denses et monospécifiques qui empêchent le développement de la flore indigène

Reconnaissance

Les Asters américains sont des plantes vivaces hautes de 90 à 150 cm qui forment des massifs denses (photo de gauche)grâce à leurs rhizomes. Ils possèdent des feuilles alternes lancéolées à linéaires, à limbe faiblement à nettement auriculé, parfois embrassant la tige selon l’espèce. Les capitules sont de couleur bleue-violacée, blanche ou violacée et sont denticulés

La renouée du Japon espèce envahissante

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Les renouées asiatiques sont des envahisseurs très agressifs partout en Europe occidentale, centrale ou septentrionale. La renouée du Japon fait partie des plantes invasives les plus problématiques en Europe. Elle peut former des populations denses et monospéfiques qui freinent le développement de la flore indigène et modifient les propriétés physico-chimiques du sol. Les renouées asiatiques produisent des substances allélopathiques (substances toxiques) qui s’accumulent dans le sol et qui inhibent la croissance des autres espèces. Le cycle des nutriments dans le sol est également perturbé dans les zones envahies. Etant donné sa vitesse de croissance, sa vigueur et sa forte aptitude à la multiplication végétative, il est très difficile de se débarrasser d’une population de renouée. L’espèce a la capacité de proliférer et de se faufiler partout. Elle peut favoriser l’érosion des berges et endommager les infrastructures comme les fondations des bâtiments, les murs, les terrasses, etc. Elle passe à travers les fissures des constructions en béton.

Reconnaissance

Il s’agit d’une plante terrestre aimant la proximité immédiate de l’eau ou les milieux frais. C’est une herbacée pérenne dont les parties aériennes meurent chaque année dès les premières gelées. Les parties souterraines de la plante (rhizome et racines) passent l’hiver au repos. Le système racinaire bien développé à partir du rhizome ancre la plante selon un réseau horizontal dense et étendu en largeur sur plusieurs mètres. De nouveaux bourgeons se développent dès le printemps. Les tiges segmentées, qui peuvent atteindre 3 mètres de hauteur dès le mois de juin et 2 cm de diamètre sont creuses et cassantes. Elles sont de couleur verte piquetées de petites taches rougeâtres. Les feuilles vertes, disposées le long de la tige de manière alternée, ont une forme ovale à triangulaire avec un rétrécissement brusque à leur base. Leur forme évoque très vaguement celle d’un cœur. Leur taille est d’environ 15 cm (jusqu’à 20 cm). La renouée se présente sous forme de fourrés denses et impénétrables. Les fleurs apparaissent à la fin de l’été. Elles sont petites,blanches, organisées en grappes et très appréciées des abeilles.

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