Le terme biodiversité contraction de “diversité biologique” a été rendu célèbre par le scientifique américain Edward O. WILSON au sommet de RIO en 1992, où pour la première fois on a pris conscience, à l’échelle planétaire, de la dégradation de la nature.
La convention sur la biodiversité écologique du 5 juin 1992 a défini ce concept comme étant : “la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes“
La biodiversité représente l’ensemble des formes de vie sur Terre (faune, flore, champignons et bactéries), les relations qui existent entre elles et avec leurs milieux depuis l’origine de la vie évaluée à -3,8 milliards d’années pour les bactéries (organismes procaryotes ou unicellulaires) et à -2,1 milliards d’années pour les premières formes pluricellulaires.
La biodiversité se considère à plusieurs niveaux :
diversité des gènes (diversité invisible à l’origine de la biodiversité)
diversité des espèces (dont l’Homme)
et diversité des écosystèmes. Elle prend en compte toutes les échelles de taille, d’espace et de temps :
des microorganismes aux éléphants, de la flaque d’eau à la forêt amazonienne ou même à l’ensemble de la biosphère, de quelques secondes aux ères géologiques.
Dans l’univers du vivant tout est relié, tout est interdépendant